Nos activités sont dans un environnement difficile.
Nous savons que dans notre pays c’est le chacun pour soi, l’égoïsme et le refus d’accepter la réalité qui triomphent au détriment de l’intérêt général. Cependant les besoins existent et les affaires repartiront.
L’actualité est la parfaite démonstration de la nécessité de s’ouvrir aux autres car il est impossible de ne pas tenir compte de l’intérêt général pour satisfaire ses propres intérêts.
Ceci est vrai également pour notre propre organisation, il faut le répéter : s’ouvrir aux autres, sortir de notre ghetto sont d’une impérieuse nécessité pour assurer notre développement.
La tendance est de gérer simplement le quotidien, négligeant ainsi de vivre pleinement dans le monde qui nous entoure. Pour être véritablement représentatif auprès de nos différents partenaires il faut être reconnu.
Que faire pour que notre organisation devienne parfaitement reconnue ? C’est le rôle de chacun.
En premier lieu celui de notre syndicat à qui incombe cette mission.
Il devient nécessaire que la CNACIM fasse parler d’elle, qu’elle assure pleinement la promotion et la défense de notre profession en s’ouvrant sur les différents acteurs économiques, administratifs et politiques.
Mais pour véritablement se faire entendre, respecter et peser dans les décisions elle doit être forte.
C’est le domaine de chacun. Il appartient à chacun d’entre-nous de participer à sa manière à faire connaître notre organisation auprès de nos collègues isolés ou de personnes susceptibles de créer leur propre activité, il faut s’ouvrir vers l’extérieur ! C’est en s’infiltrant que nous améliorerons notre représentativité.
Ainsi notre profession sera mieux défendue, promue et respectée pour notre propre intérêt personnel auprès de nos différents partenaires.
Le fait de s’ouvrir aux autres est aussi source d’enrichissement personnel et personnellement je pense en avoir vécu l’expérience. Les relations qui se créent peuvent même avoir une action bénéfique sur ses propres affaires par les opportunités qu’elles provoquent. C’est un état d’esprit à acquérir.
Soyons optimistes : de chaque crise naît une nouvelle époque bénéfique car elle oblige à des adaptations.