D’après le journal Les Échos, la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) table pour 2022 sur une baisse de 15 à 20 % du nombre de transactions dans l’ancien par rapport à 2021.
Source FranceTransactions.com
Mais cette année, la demande reste hésitante. La montée des incertitudes qui a accompagné la montée de l’inflation, les inquiétudes sur le pouvoir d’achat et les hésitations fréquentes à l’approche des grandes échéances électorales ont pesé sur le marché, bien avant le déclenchement de la guerre en Ukraine. Déjà en janvier les ventes avaient reculé de 5.7 % sur un mois. En février, elles baissent de 9.0 % pour s’établir à près de 22 % sous leur moyenne de longue période.
Source : Baromètre LPI-Se Loger – mars 2022
Il ressort de l’analyse des chiffres récoltés par le Baromètre LPI-Se Loger que l’effet conjugué du retour de l’inflation, des prochaines élections présidentielles et des interrogations d’une partie des Français quant à la préservation de leur pouvoir d’achat un affaissement de l’activité du marché immobilier dans l’hexagone. « En février, elles (les ventes, Ndlr) baissent de 9.0 % pour s’établir à près de 22 % sous leur moyenne de longue période » pointe du doigt Michel Mouillart. Lequel ajoute « qu’au final, le nombre des logements anciens acquis par des particuliers au cours des 3 derniers mois est en recul de 13.4 %, en glissement annuel ».